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Vœu en faveur de la reconnaissance de la commune de Saran comme zone d'intervention prioritaire contre la désertification médicale

La Région Centre-Val de Loire est la région de France la plus défavorisée en termes de démographie médicale. Le Département du Loiret tout comme la Métropole d’Orléans sont également touchés. La situation Saranaise n'échappe donc pas à cette réalité.

Nous, élus municipaux, sommes quotidiennement interpellés par nos habitants qui n’ont pas ou plus de médecin traitant. Qu’ils habitent notre commune depuis plusieurs années, ou qu’ils viennent seulement d’arriver dans notre région, ils sont de plus en plus nombreux dans cette situation qui ne cesse de s’aggraver avec les départs en retraite successifs des médecins en exercice et l’augmentation démographique de notre territoire.

Pourtant, lors de son dernier classement de décembre 2021, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a décidé de classer la commune Saran en Zone d’Action Complémentaire (ZAC) avec les autres villes de son territoire de Santé (Gidy, Cercottes, Huêtre, Chevilly).

D’après les données publiques, le Territoire de Santé de Saran dispose de 24 médecins généralistes (2 installés à Chevilly, et 22 à Saran). Or cela ne correspond aucunement à la réalité de la situation. En effet, sur les 22 médecins généralistes présents dans la liste, seuls 8 exercent réellement en médecine de ville. Et parmi ces 8 médecins, 3 partiront en retraite en 2022. Les autres médecins généralistes exercent leurs activités à Oréliance ou à la Maison des consultations mais n’effectuent pas de la médecine générale de ville, ils reçoivent des patients dans le cadre de leurs activités professionnelles en milieu hospitalier uniquement.

La réalité de situation mériterait que notre Territoire de Santé soit classé en Zone d’Intervention Prioritaire (ZIP). Alors que la quasi-totalité du département est classée en ZIP, comment peut-on expliquer que les habitantes et habitants de Saran ne soient pas considérés de même manière que ceux des villes voisines ? Surtout, certains Territoires de Santé limitrophes classés en ZIP ont un nombre de médecins généralistes par habitant plus élevé qu’à Saran.

Cette décision n’est pas neutre car les aides à l’installation de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie sont plus avantageuses en Zone d’Intervention Prioritaire. Cette mise en concurrence entre les communes aggrave la situation de Saran car de nouveaux médecins qui pourraient s’installer dans notre région préféreront plutôt une commune voisine, plus avantageuse financièrement pour démarrer leur activité.

Un premier signalement a été fait auprès de l’ARS dès le 11 janvier par Madame la Maire. À ce jour, aucune réponse n’a été apportée et la ville de Saran reste toujours classée en Zone d’Action Complémentaire.

Élus municipaux, nous dénonçons ce classement et demandons au Directeur de l’Agence Régionale de Santé qu’elle soit incluse dans un périmètre d’intervention prioritaire afin de bénéficier d’un classement à la hauteur des enjeux de désertification médicale.

Dernière mise à jour : 28 mars 2022